Un deuxième poème pourquoi pas :)
Des feuilles jaunâtres sur le sol boueux
Des larmes retenues dans tes sombres yeux
Un ciel grisâtre au-dessus de nos têtes
Où chaque seconde du temps s'émiette.
Une lueur qui vacille dans l'obscurité
Un vent glacé qui frappe ton sourire vanillé
Des chaînes à nos poignets d'enfants
Menotte nos rêves devenus fragments.
Deux regards tourmentés face au crépuscule
Deux soupirs qui éclatent comme des bulles
Deux chevelures brunes qui s'emmêlent
Deux ombres cisaillaient cherchant l'étincelle.
Une giboulée d'épineux souvenirs
Un déluge d'odeurs qui font pâlir
Et au sommet d'un immense peuplier
Tes pieds tremblants dans de petits souliers.
Je demeure là près de ton visage blême
Dont les traits d'une singularité extrême
Dévastés par cette vie traîtresse
Étoffe l'impression de ton insolente tristesse.
La brise d'automne à causée des ravages
Tout comme l'inexorable avancée de l'âge
Ruinant le maigre espoir de voir cesser
Cet ennui de vivre dont nous sommes gagnés.